Un blog de mitos, leyendas, costumbres y tradiciones de México

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On how God created the Huachichiles

In 2018, Homero Adame was invited to the San Miguel Writer’s Conference as a guest speaker and participated in the oral storytellers’ section.
He told a legend about the Huachichiles, a major ethnic group of the Mexican desert that became extinct at the end of the 19th century, based on a creation myth that he himself compiled some years ago at some undetermined point in the Potosinian desert.

Légendes mexicaines en français: Le serpent à sept têtes

LE SERPENT À SEPT TÊTES

Légende des Huachichiles

Versión en español: la sierpe de siete cabezas

Lorsque les Espagnols, il y a longtemps, envahirent les territoires de l’Altiplano Potosino –qu’ils considéraient à juste titre comme hostiles– pour fonder leurs villages près des riches mines d’argent, de nombreux clans de Huachichiles décidèrent de se réunir afin de trouver le moyen d’empêcher la progression de leurs envahisseurs.

Au cours de l’assemblée, ils décidèrent que leurs sorciers travailleraient avec les forces de la Nature de telle manière que les puissantes armées des conquistadors seraient impuissantes.

A Charcas, à Mexquitic, à Cerro de San Pedro dans l’Etat de San Luis de Potosi, il y avait déjà des colons espagnols dont les armées anéantissaient sans pitié les sauvages autochtones. Les évangélisateurs quant à eux, œuvraient aussi à leur manière, c’est-à-dire, toujours en faveur de la cupide couronne espagnole.

Durant trois lunes, les sorciers Huachichiles se réunirent dans un endroit désolé de l’Altipano où même le plus aventureux explorateur espagnol ne s’y serait pas aventuré. La magie de ces derniers était puissante c’est pourquoi ils parvinrent à leurs fins. Lorsque la lune rouge d’octobre se leva à l’horizon, on entendit un bruit surnaturel qui paralysa tous ceux qui l’écoutèrent à l’exception des sorciers.

Ils avaient donné vie à un serpent hors du commun avec sept têtes et de redoutables yeux de feu.

A l’aube, un énorme corbeau solitaire surgit de nulle part. Il fit plusieurs tours dans le ciel et vola vers le sud. Le serpent le suivait. Les sorciers Huachichiles avaient commandé aux forces occultes de la Nature de sorte que le monstre tout juste créé détruisit les villages espagnols. Le corbeau était son guide.

Là où passa le serpent, ce dernier causa terreur et destruction. Le bruit s’en répandit de toutes parts et de nombreuses armées espagnoles partirent à sa rencontre pensant qu’il s’agissait d’une invention ou d’un simple animal ordinaire. La réalité fut effrayante: ils ne purent vaincre le serpent et personne ne survécut pour raconter ce qui se passa.

Près de ce qui est maintenant la ville de Solis, dans la municipalité de Villa de Guadalupe dans l’Etat de San Luis de Potosi, un groupe de moines étaient en train de fonder un ermitage dans le but de catéchiser les autochtones et par là même de les protéger des cruels conquistadors.

Quand ils virent le gigantesque corbeau se diriger vers eux, l’un des moines fit brûler de l’encens, sortit les saintes images de l’ermitage et se dirigea vers l’oiseau mystérieux en vue de l’affronter. Ses compagnons le suivirent.

Cependant, lorsque ces derniers virent que l’horrible serpent à sept têtes approchait déjà, ils furent épouvantés et abandonnèrent le pauvre moine à son sort.

Le serpent incendiait tout ce qui se trouvait sur son passage ne laissant dans son sillage que des cendres. Le moine s’agenouilla et se mit à prier, demandant à Dieu de le protéger et d’anéantir ce monstre infernal. Lorsque le corbeau vola au-dessus de sa tête, le moine se mit debout et prononça quelques mots en latin. L’oiseau noir laissa échapper un cri, tomba sur le sol et se transforma en colline.

Ensuite, le moine récita plusieurs autres prières en latin et le serpent lui lança des regards de feu qui cessèrent en quelques minutes avec la vie de ce dernier.

Néanmoins, avant qu’il ne meure, le moine dit une dernière prière tandis qu’il exorcisait l’animal de son bras droit levé.

Le serpent se transforma également en colline.

Bien que de nombreuses années se soient écoulées depuis lors et que les Huachichiles aient cessé d’exister que ce soit en tant que tribu qu’en tant qu’individus, de nombreuses personnes se souviennent encore de cet événement et racontent que le serpent devait détruire la capitale du San Luis Potosi ou le village de Charcas. Cependant, grâce à la foi d’un moine, le serpent à sept têtes tout autant que le corbeau furent exorcisés… Mais pas pour toujours…

La légende raconte que la conjuration un jour expirera et que ces collines reprendront leur forme initiale pour accomplir alors leur destinée.

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Les Huachichiles étaient un groupe ethnique très aguerri et beaucoup d’entre eux vécurent sur les territoires désertiques mexicains, principalement ceux connus sous le nom de l’Altiplano Potosino.

Bien que l’histoire affirme que grâce à la guerre Chichimeca, il fut possible d’assujettir les Huachichiles, ce qui est sûr c’est que ces derniers ne se laissèrent jamais asservir par les Espagnols ni n’embrassèrent la foi chrétienne.

Les Huachichiles furent totalement exterminés vers la fin du XIXe siècle et de leur culture, il ne reste seulement que quelques coutumes, appellations toponymiques et légendes.

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Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:

Cette légende a été publiée dans le livre «Mythes et légendes des Huachichiles» d’Homero Adame lequel, après avoir remporté le Prix National du Conte, Mythe et Légende «Andrès Henestrosa» 2007 – organisé par le Secrétariat à la Culture de l’Etat d’Oaxaca – a été édité par celui-ci en 2008.

Texte et photos: Homero Adame (Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Traduction, audio et vidéo: Cécile Belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

Musiques:
Musique utilisée comme fond pour la narration

* Butterfly Tea

Titre:

1/Eyes of the darkness (00-1’41)

2/Fire Power (1’42 et 5’15)

3/The Warriors Fortress (2’25)

http://www.jamendo.com/fr/album/64726

Licence de distribution: CC-BY-NC-SA

* Dom the Bear

Titre : The Pink cathedral (3’01)

http://www.jamendo.com/fr/album/80288

Licence de distribution: CC-BY-NC-SA

* Musique d’ambiance a la fin de la piste

**SENDA. Titre: «3 minutos»

http://www.jamendo.com/fr/album/76060
In CD «Tras las Huellas»
(Licence de distribution: CC BY 2.5)

 

** La traduction, la vidéo et la piste en MP3 de cette légende est distribuée sous la Licence CC BY-NC-SA 3.0.

* La piste mp3 peut-être écoutée sur ARCHIVES INTERNET

http://www.archive.org/details/LeSerpent7Tetes

* La vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=B8Pm5sUoMNg

Légendes mexicaines en français: Des trésors transformés en vipères

DES TRÉSORS TRANSFORMÉS EN VIPÈRES

Légende de la bourgade de La Presita,

dans l’Etat de San Luis Potosi au Mexique

C’est ici, en ce lieu, que l’on a cherché des trésors et que l’on a fouillé de toutes parts avant qu’on ne parle de l’existence d’une outre, faite avec la panse d’un taureau et emplie de pièces d’or –explique Rosalía Carrizales Huerta–. Un jour, des personnes sont venues avec un appareil et ont fouillé le secteur presque toute la nuit sans rien trouver. On parle ici de gens qui auraient trouvé de l’argent et s’en seraient allés vivre grâce à lui à Monterrey ou aux Etats-Unis. Mon arrière grand-père, José Estrada, abandonna sa femme et s’en fut avec une autre à Reynosa. Là, il y acheta une maison mais comme il était apparemment parti sans rien, ces proches ont alors cru qu’il avait trouvé un trésor et qu’il s’en était allé avec.

Un jour, nous sommes tombés sur une grosse vipère, une vipère vraiment très grande avec des yeux ronds qui brillaient d’une horrible façon. On raconte que cet éclat provient de l’argent ensorcelé parce qu’autrefois les grands propriétaires terriens, les riches, cachaient leur argent dans des peaux de vipères, les cousaient puis les enterraient. C’est pour cela que maintenant, on voit de telles vipères. Elles sont ensorcelées.

On dit que pour désensorceler une vipère, qui est en réalité un trésor, il faut agiter un chapeau parce qu’un chapeau ou un couvre-chef ressemble à la couronne du Christ et que lorsque cela tombe sur l’animal, celui-ci retrouve son initiale nature, à moins que l’enchantement ne le quitte et que seul subsiste la peau de la vipère emplie d’argent.

Cette très grande vipère a été vue en divers endroits ici sur les vieux murs de l’hacienda. Elle est si grande qu’elle ne peut être réelle.

Tous ceux qui l’ont vue s’en vont chercher quelqu’un pour les aider et lorsqu’ils reviennent à l’endroit où se trouve l’animal, celui-ci n’y est déjà plus. Plus curieux encore, plus rien n’indique sa présence ou l’endroit où il se serait caché.

N’importe quelle vipère, aussi petite soit-elle, laisse des traces quand elle rampe et cette très grande vipère-là, je vous le dis, ne laisse aucune trace. C’est pour cela que nous savons que c’est un sortilège.

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Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:

Cette légende a été publiée dans le livre d’Homero Adame “Haciendas de l’Altiplano. Histoire(s) et légendes”. Tome II. De l’Indépendance à la Révolution. Conaculta (Conseil National pour la Culture et les Arts) et Secrétariat à la Culture. Mexico, D.F. 2010.

Légende recueillie par Homero Adame

Traduction: Cécile Belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

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Notes:

1. Musique utilisée comme fond pour la narration:

*Asael. Titre: The King of Fairies http://www.jamendo.com/fr/album/20783

In CD “The King of Fairies” (Licence de distribution: CC-BY-NC-SA)

2. Musique d’ambiance à la fin de la piste:

*Senda. Titre: “Noche clarahttp://www.jamendo.com/fr/album/76060

In CD “Tras las Huellas” (Licence de distribution: CC-By)

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Puedes leer la versión en español de esta leyenda en:

Tesoros convertidos en víboras – leyenda de La Presita, en

Villa de Guadalupe, SLP

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Légendes mexicaines en français: La Pleureuse

LA PLEUREUSE

Version que l’on peut entendre à Xico, dans l’Etat de Veracruz (Mexique)

La Pleureuse fait son apparition ici, à Xico. Elle ne paraît qu’aux abords du village et non en son cœur parce qu’il y a beaucoup de gens et qu’elle n’aime sortir que lorsque tout y est tranquille.

La Pleureuse ne sort qu’à certaines heures: de minuit à une heure du matin et ne sort que là où il y a de l’eau, au bord des fleuves.

Auparavant, il n’y avait pas ici de bonnes rues et avant qu’on ne les rénove y passaient des ruisseaux où poussait du cresson que nous, les gens d’ici, allions couper pour le consommer. Les gens d’autrefois racontaient qu’ils voyaient la Pleureuse là, au bord de la rivière, lavant telle une lavandière, oui, lavant mais pleurant. Ils l’entendaient pleurer parce que -disait-on- elle avait perdu ses fils.

Mais écoutez plutôt ce qui arriva une fois: dans une ruelle déserte -il était près d’une heure du matin- allait un jeune homme qui était très amoureux, un véritable coureur de jupons pour lequel il n’était pas difficile de séduire une femme.

C’est alors qu’à quelque distance de lui, il vit une jeune femme qui marchait seule et il la suivit. Cette jeune femme marchait lentement. Il pressa donc le pas pour l’atteindre mais, comme elle pressait aussi le pas à son tour, il ne parvint pas à la rejoindre. Au moment où ils atteignaient le bout de la ruelle, il réussit à s’en approcher davantage et alors qu’il n’était qu’à trois ou quatre mètres l’un de l’autre, il osa lui parler. Écoute, mon amour, pourquoi es-tu si seule? Que fais-tu ici si seule? On pourrait te voler. Celle-ci demeura silencieuse et continua à marcher. Mais alors qu’elle marchait ainsi, sans dire un mot, le jeune homme put entendre comme des sanglots. Il n’y prêta pas attention car il voulait la conquérir.

Elle marcha finalement un moment et le jeune homme ne fit rien de plus que la suivre. A environ une centaine de mètres de lui, la femme se retourna soudain et émit un sanglot que seule la Pleureuse peut émettre et il vit aussi son visage qui était celui d’un mulet. Non… Ce freluquet en tomba raide mort.

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Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:

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Commentaire d’ Homero Adame sur l’origine de la légende de la Pleureuse

Bien qu’on ne le sache pas avec certitude, de nombreux chercheurs estiment que la Pleureuse, en tant que personnage de la mythologie et des légendes mexicaines, tire son origine de quelques êtres ou divinités pré-hispaniques comme Ahuicanime, chez les Purépechas; Xonaxi Queculla, chez les Zapotèques; la Cihuacóatl chez les Nahuas et la Xtabay, chez les Mayas Lacandons. On l’associe toujours à l’au-delà, à la faim, à la mort, au péché et aussi à la luxure comme le suggère la fin de cette version racontée par Juan Celso Alarcón Gómez – une version de la Pleureuse parmi tant d’autres racontées à travers tout le Mexique.

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Cette légende a été recueillie par Homero Adame et peut être lue sur son blog: Mitos, leyendas y tradiciones de México. (Mythes, légendes et traditions du Mexique)

Traduction: Cécile Belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

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Notes:

1. Musique utilisée comme fond pour la narration:

Arnaud Condé. Titres: 1/ *La forêt de Mag’naghan 2/*Le départ

http://www.jamendo.com/fr/album/38862
In CD «Velvorn: The Bladed Druid, Bande-Originale de l’Acte 2» (Licence de distribution: CC-BY-NC-SA)

2. Musique d’ambiance à la fin de la piste:

Senda. Titre: «Y nuestro amor» http://www.jamendo.com/fr/album/76060

In CD «Tras las Huellas» (Licence de distribution: CC-By)

Légendes mexicaines en français: La tombe de la Pleureuse

LA TOMBE DE LA PLEUREUSE

Légende de la ville de Jerez dans l’Etat de Zacatecas (Mexique)

La tombe de la Pleureuse se trouve là, à l’entrée du cimetière des Douleurs, à droite. On dirait une vierge de grande taille qui est en train de pleurer au-dessus d’une tombe. Elle a les mains jointes et si vous regardez ses yeux, vous aurez l’impression qu’elle pleure vraiment – explique Jesús Humberto de la Torre.

Oui, c’est vraiment étrange parce que beaucoup de gens d’ici ont été témoins d’un fait très curieux sur cette tombe. Tumba de la LloronaComme je l’ai dit, la Pleureuse garde ainsi ses mains jointes mais elle les bouge ensuite et cela même alors qu’elles sont supposées être en pierre véritable. Elle bouge vraiment les mains: dans un premier temps, on les voit ainsi jointes et un peu plus tard, on remarque qu’elle les a bougées et les tient ouvertes.

Par ailleurs, ses yeux sont très laids. Non, allez maintenant la voir afin de perdre vos illusions et regardez ses yeux. Si celle-ci a les yeux ouverts, allez d’un côté puis de l’autre et vous vous rendrez compte qu’ils vous suivent. C’est assez effrayant.

On rapporte aussi une autre chose à son sujet. On raconte que si elle a les yeux fermés c’est parce qu’elle est sortie du cimetière et s’en est allée au fleuve chercher ses enfants.

On raconte en effet que la Pleureuse part chercher ses enfants qu’elle a elle-même tués. On dit qu’elle aurait poussé l’un d’entre eux dans un puits, qu’elle aurait jeté l’autre dans le fleuve quand celui-ci était assez haut et, quant au dernier, on raconte qu’elle l’aurait tué après l’avoir envoyé acheter de l’essence et des allumettes, en l’enfermant dans une pièce, en l’aspergeant d’essence pour l’y brûler vif. Elle avait trois fils et elle les a tués tous les trois d’une façon atroce.

Quand on entend marcher la Pleureuse dans les rues ou là-bas, près du fleuve, on raconte que l’on peut entendre des chaînes et même l’entendre pleurer.

Croyez- m’en… On se sent bien mal lorsqu’on l’entend ainsi pleurer, car elle ne cesse de crier: Oh! Mes enfants! et l’on ne peut trouver le sommeil durant la nuit parce qu’elle part à leur recherche.

On dit aussi que, si elle part et rencontre un enfant dans la rue ou au bord du fleuve et qu’elle se rend compte que ce n’est pas là l’un de ses fils, alors, avec le Diable elle l’emporte et tue également l’enfant, à moins que ce ne soit le Diable lui-même qui le tue.

C’est pour cela qu’on ne nous laisse pas – lorsque nous ne sommes encore que des enfants- aller seuls dans la rue la nuit et encore moins lorsque l’on sait que la Pleureuse a pleuré – ajoute Juan Manuel Chávez Juárez.

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Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:

Vous pouvez aussi écouter cette légende ici: La tombe de la Pleureuse

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Cette légende peut-être lue dans sa version originale («La tumba de la Llorona») sur le blog Mitos y leyendas de Homero Adame

Légende recueillie par Homero Adame

Traduction: Cécile Belluardhttp://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/cecile-belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

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Notes:

1. Musique utilisée comme fond pour la narration :
Coda (CD: Funeralis) de SKAVEN http://www.jamendo.com/fr/album/95975 (Licence de distribution: CC BY-NC-SA 3.0).

2. Musique d’ambiance à la fin de la piste:

Silencio de amor (CD: Tras las huellas) de SENDA http://www.jamendo.com/fr/album/76060 (Licence de distribution CC BY 2.5).

3. La piste MP3 de cette légende est distribuée sous la Licence CC BY-NC-SA 3.0.
http://www.archive.org/details/La_tombe_de_la_Pleureuse

Mitos y leyendas de San Luis Potosí: La escultura que llora en el panteón

UNA ESCULTURA QUE DERRAMA LÁGRIMAS

EN EL PANTEÓN DEL SAUCITO

Leyenda de San Luis Potosí

¿Has oído hablar que en el panteón del Saucito hay una escultura que llora?

Cuentan que en la tumba de una familia de apellido Bustamante, con fecha de 1895, han visto a la escultura de una virgen derramar lágrimas. En días de Muertos mucha gente va a ver esa tumba por curiosidad y le deja ofrendas.

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Puedes ver un video sobre la escultura de esta leyenda en este enlace:

La escultura que llora en El Saucito

Esta versión de la leyenda  fue publicada en el libro Misterios, leyendas de San Luis Potosí, en 2014 y reeditada en 2024. En dicho libro, Homero Adame ofrece más de 35 leyendas potosinas en versiones hasta entonces inéditas.

El libro está disponible en librerías y también en Amazon para Kindle (electrónico) y formato impreso:

Y en Amazon para formato electrónico:

https://www.amazon.com.mx/dp/B0CTWXT1QL

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Mitos y leyendas de Oaxaca: El origen del nombre de Puerto Escondido y un gran tesoro

EL ORIGEN DEL NOMBRE DEL PUERTO Y UN GRAN TESORO

Leyenda de Puerto Escondido, Oaxaca

Pos cómo le diré… aquí parece que hay dos versiones de por qué’l puerto se llama así. Déjeme contarle pa’ que ya sepa algo de nuestro pueblo –muy bonito nuestro pueblo, ¿eh?– Son dos las razones pa’ que Puerto Escondido se llame así, las dos son cosas de la historia. Aquí le va la primera: resulta que hace muchos años, cuando los españoles ya tenían mucho comercio con sus naves por toda la costa desde Manzanillo y Acapulco hasta Perú, los piratas que asaltaban los galeones tenían que huir y ocultarse en alguna parte cuando la marina española les daba persecución. Como siempre llevaban ventaja, entonces se metían aquí porque era una zona muy escondida. Y así fue como se le fue pegando el nombre que sigue y ya se quedó. Lo curioso es que luego decían que era un barco pirata fantasma, pero la verdad es que se ocultaban por aquí. Leyenda publicada en el libro Mitos y leyendas de todo México.

Y aquí le va la otra versión, que como verá está relacionada con los mismos piratas. Según la cosa, que una vez un pirata inglés consiguió asaltar el galeón que venía de China y se quedó con un tesoro muy grande. Los de la marina española le dieron persecución y parece que lo atraparon allá por el Istmo, pero ya no llevaba el tesoro que se había robado. Se llevaron al pirata y sus gentes y los torturaron bien gacho para que dijeran dónde habían escondido ese tesoro y cuando estaba a punto de morirse uno de los piratas dijo: “Allá en el puerto escondido, allá en el puerto escondido.” Como se murió ese pirata, los españoles pos no supieron dónde quedaba ese puerto escondido. Y así quedó la cosa, y así ya es una historia de que nadie ha dado con ese tesoro, y eso que lo han buscado bastante. Pos sí, lo enterraron por este rumbo, o lo metieron en alguna cueva, ¿y luego? ¿Pa’ saber cuál o dónde? Leyenda subida por Homero Adame.

Esta leyenda me la contó Francisco Ortega, cuyo oficio es de lanchero, en Puerto Escondido, Oaxaca.

Nota: una versión más completa de esta leyenda fue publicada por Editorial Trillas en el libro que se puede adquirir a través de este enlace directo: Mitos y leyendas de todo México.

También puedes escuchar la leyenda narrada en este enlace: El origen del nombre del puerto y un gran tesoro.

Mitos y leyendas del Estado de Hidalgo: La muerta en la barranca de Dolores

LA MUERTA EN LA BARRANCA

Leyenda de Real del Monte, Estado de Hidalgo

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Para escuchar esta leyenda que se cuenta en Real del Monte, da click en el botón del video.

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Puedes leer la leyenda en versión texto siguiendo este enlace:

Leyenda de Mineral del Monte, Hidalgo

Esta leyenda salió publicada en el libro Mitos Libro de leyendas de Homero Adamey leyendas de todo México, de Homero Adame. Editorial Trillas, 2010.

El libro se puede adquirir en cualquiera de las sucursales de Trillas en el país, así como en otras librerías.

Esta obra también se consigue a través de la Tienda de Trillas en línea

También se puede adquirir a través del enlace directo al libro: Mitos y leyendas de todo México.

Arqueoastronomía huachichil – solsticio de verano

El 21 de junio de 2011 el solsticio empieza a las 12:16 horas.

Veamos tres videos de un punto de observación de equinoccios y solsticios que podrían considerarse como arqueoastronomía huachichil

Mitos y leyendas de Guanajuato: Un monumento para ahuyentar a la Llorona

UN MONUMENTO PARA LA LLORONA

No cabe duda que la leyenda más famosa, difundida y conocida por todos los mexicanos es la de la Llorona; leyenda que tiene innumerables versiones, con características muy propias y locales del lugar donde se cuente. No es raro escuchar que alguien sabe de alguien (tercera persona) que le tocó oírla una noche de luna o durante un gris amanecer junto a un río. Un poco más extraño es que alguien narre tal leyenda en primera persona.

Dentro de las muchas cosas singulares que vamos encontrando por rutas secundarias a todo lo ancho y lo largo del país, descubrir un monumento a la Llorona es penetrar en un mundo donde se fusiona la leyenda con la realidad, y es también percatarnos que todavía existen muchísimos sitios que guardan secretos de diversa índole. Texto de Homero Adame.

Por la carretera que conecta a Dolores Hidalgo con San Luis de la Paz, ambas ciudades en Guanajuato, se ubica la ex-hacienda 7 Reales, hoy en día un caserío que aún conserva parte de la casa grande y la iglesia. Adentro de los predios de la ex-hacienda, entre las tierras de cultivo, hay un monumento singular que se puede ver desde el camino en épocas de siembra. Dicho monumento, hecho de cantera, es el dedicado a la Llorona.

Según se puede leer en una inscripción labrada en la cantera, este monumento se levantó un día de septiembre de 1913. De acuerdo con una leyenda, debido a que la Llorona había estado rondando esos parajes y la gente andaba muy asustada, el dueño de la hacienda mandó traer a un sacerdote, quien hizo un exorcismo y sugirió levantar el monumento, y desde entonces la ánima chocarrera dejó de merodear los alrededores. Texto de Homero Adame.

En la misma inscripción también se lee que aquella persona que rece un Ave María frente al monumento tendrá 300 días de indulgencia.

Los lugareños explican que la capilla de la hacienda está dedicada a San Miguel Arcángel y su fiesta se realiza el 29 de septiembre de cada año. Sin embargo, en décadas pasadas la conmemoración, las danzas y la misa se celebraban en el citado monumento, pero desde que una tarde de tormenta un rayo tumbó la cruz que antes existía, se decidió que a partir de entonces las festividades se llevasen a cabo en la capilla. Texto de Homero Adame.

Así que ya sabes, si te ha tocado oír a la Llorona y ni una barrida con pirul, piedra alumbre, huevo de gallina negra u otros elementos te ha quitado el susto, date una vuelta a 7 Reales, reza un Ave María al pie del monumento y quizás con ello te liberes del susto, además de ganarte una buena indulgencia.

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Y aquí abajo tenemos un video del monumento y la explicación de la leyenda.

Mitos y leyendas de Coahuila: Los petroglifos huachichiles

LOS PETROGLIFOS Y SUS CREADORES

(Leyenda del sur de Saltillo, Coahuila)

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Para escuchar esta leyenda publicada en el libro de Mitos y leyendas de huachichiles activa el video.

 

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Puedes encontrar más leyendas en audio siguiendo este enlace:

Puedes encontrar más leyendas de Coahuila en este enlace:

Si lo que buscas son leyendas indígenas, entonces sigue este enlace:

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Para leer más sobre los huachichiles, la segunda edición (2024) de Mitos y leyendas de huachichiles tiene relatos inéditos que Homero Adame ha recopilado durante sus recorridos por las semi desérticas llanuras altiplanenses; relatos que aluden directamente a este grupo étnico del cual poco se sabe, pero el investigador nos da una muestra a través de la óptica legendaria, área que le es muy conocida. Debemos recordar que la historia conocida es la versión de los vencedores, sin embargo, gracias a estos relatos y leyendas recopiladas por el también “arqueólogo de la memoria colectiva” podemos dar un atisbo de la vida y las creencias de los vencidos.

Está disponible en Amazon para formato impreso o digital (Kindle):

Mitos y leyendas de Nuevo León: Una víbora que come esqueletos

UNA VÍBORA QUE COME ESQUELETOS

Leyenda de Linares, N.L.

Ésta es una especie de «leyenda urbana» de origen reciente que surgió durante una fiesta de Día de Muertos  en el panteón de Linares y se expandió de inmediato por doquier, tanto por el miedo como por la curiosidad. Verdadera o falsa, lo cierto es que alguien vio «algo» y al pasar de voz en voz se fue exagerando hasta convertirse en la historia que a continuación tenemos. Explicación de Homero Adame.

Antes de entrar en ella, cabe mencionar que en la mitología mesoamericana, la serpiente era un ser cuasi divino que impartía sabiduría. Sin embargo, los mitos y supersticiones actuales sobre víboras y serpientes son la continuidad cultural de las tribus de Aridoamérica y Norteamérica, quienes consideraban a la víbora como una deidad dual, siendo en ocasiones benéfica o maléfica. Dichos mitos permanecen vivos en nuestra conciencia colectiva y tanto por su aspecto como por su veneno a la víbora (de cascabel, principalmente) se le juzga como un animal repulsivo y dañino, y las leyendas en torno a ella suelen ser negativas.

Oye, profe, ¿ya supiste de la víbora que se anda comiendo las calaveras en el panteón? –me pregunta doña Clementina Rodríguez–. No’mbre, mira que dicen que está así de larga y bien fea, que tiene una cabeza de este vuelo y los ojos verdes que ven bien feo. La vieron el otro día que andaban unos niños limpiando unas tumbas en el primer panteón (el Municipal). Dicen que la vieron adentro de una tumba abierta donde estaba el esqueleto de un muerto y que la víbora se lo estaba comiendo. Los niños se asustaron bastante y que corren avisarle al papá de uno de ellos. Ya para cuando llegaron, la víbora no estaba y no quedaba nada del esqueleto. Y bueno, pues que dizque la volvieron a ver otra vez comiéndose otro esqueleto y que unos chiquillos le tiran de pedradas, pero no le hicieron nada, nomás le rebotaban las piedras en la cabeza, hasta que se metió en un pozo. Creo que ya le avisaron a las autoridades, pero no he sabido si la mataron ya. Leyenda de Homero Adame encontrada en: https://adameleyendas.wordpress.com/2010/10/24/mitos-y-leyendas-de-nuevo-leon-una-vibora-que-come-esqueletos/

Puedes escuchar esta misma leyenda en audio siguiendo este enlace:

Este relato fue publicado en el libro Mitos, cuentos y leyendas de Nuevo León, en 2005. En 2022, Homero Adame hizo una reedición con material nuevo y lo publicó en el libro Mitos, cuentos y leyendas de Nuevo León. Regiones Citrícola y Sur e incluyó este mismo relato.

Tal libro se puede conseguir a través de Amazon: https://www.amazon.com.mx/dp/B0CTT97HKC.

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¿Buscas más leyendas sobre animales?

Tanto en el folklore universal como en el mexicano existen muchas historias y supersticiones relacionadas con los animales, su comportamiento, sus sonidos, su afinidad con los humanos, etc. Homero Adame, a quien  se le conoce como «el hombre leyenda» o «el arqueólogo de la conciencia colectiva», se ha dedicado a recopilar historias y leyendas de diversos tipos en todas las regiones de México. Como resultado, en 2015 publicó Creencias, mitos y leyendas de animales, una obra que se enfoca en un aspecto muy específico del folkore: la etno-zoología, es decir, las muchas creencias y supersticiones que existen sobre animales e insectos y forman parte de la cultura popular o, incluso, de la conciencia colectiva. En dicho libro, el autor va más allá de la leyenda o del relato con tintes literarios, va a lo antropológico y los presenta de la manera como le fueron narrados: leyendas.

En 2024, el autor hizo una segunda edición con material inédito que recopiló después de 2015, relatos que enriquecen aún más el acervo del folklore mexicano y potosino, además de aportar motivos que no están registrados en los anales de la mitología universal.

El libro está disponible en librerías y también en Amazon para formato digital (Kindle) o para formato impreso: