Un blog de mitos, leyendas, costumbres y tradiciones de México

Archivo para noviembre, 2011

Légendes mexicaines en français: Le serpent à sept têtes

LE SERPENT À SEPT TÊTES

Légende des Huachichiles

Versión en español: la sierpe de siete cabezas

Lorsque les Espagnols, il y a longtemps, envahirent les territoires de l’Altiplano Potosino –qu’ils considéraient à juste titre comme hostiles– pour fonder leurs villages près des riches mines d’argent, de nombreux clans de Huachichiles décidèrent de se réunir afin de trouver le moyen d’empêcher la progression de leurs envahisseurs.

Au cours de l’assemblée, ils décidèrent que leurs sorciers travailleraient avec les forces de la Nature de telle manière que les puissantes armées des conquistadors seraient impuissantes.

A Charcas, à Mexquitic, à Cerro de San Pedro dans l’Etat de San Luis de Potosi, il y avait déjà des colons espagnols dont les armées anéantissaient sans pitié les sauvages autochtones. Les évangélisateurs quant à eux, œuvraient aussi à leur manière, c’est-à-dire, toujours en faveur de la cupide couronne espagnole.

Durant trois lunes, les sorciers Huachichiles se réunirent dans un endroit désolé de l’Altipano où même le plus aventureux explorateur espagnol ne s’y serait pas aventuré. La magie de ces derniers était puissante c’est pourquoi ils parvinrent à leurs fins. Lorsque la lune rouge d’octobre se leva à l’horizon, on entendit un bruit surnaturel qui paralysa tous ceux qui l’écoutèrent à l’exception des sorciers.

Ils avaient donné vie à un serpent hors du commun avec sept têtes et de redoutables yeux de feu.

A l’aube, un énorme corbeau solitaire surgit de nulle part. Il fit plusieurs tours dans le ciel et vola vers le sud. Le serpent le suivait. Les sorciers Huachichiles avaient commandé aux forces occultes de la Nature de sorte que le monstre tout juste créé détruisit les villages espagnols. Le corbeau était son guide.

Là où passa le serpent, ce dernier causa terreur et destruction. Le bruit s’en répandit de toutes parts et de nombreuses armées espagnoles partirent à sa rencontre pensant qu’il s’agissait d’une invention ou d’un simple animal ordinaire. La réalité fut effrayante: ils ne purent vaincre le serpent et personne ne survécut pour raconter ce qui se passa.

Près de ce qui est maintenant la ville de Solis, dans la municipalité de Villa de Guadalupe dans l’Etat de San Luis de Potosi, un groupe de moines étaient en train de fonder un ermitage dans le but de catéchiser les autochtones et par là même de les protéger des cruels conquistadors.

Quand ils virent le gigantesque corbeau se diriger vers eux, l’un des moines fit brûler de l’encens, sortit les saintes images de l’ermitage et se dirigea vers l’oiseau mystérieux en vue de l’affronter. Ses compagnons le suivirent.

Cependant, lorsque ces derniers virent que l’horrible serpent à sept têtes approchait déjà, ils furent épouvantés et abandonnèrent le pauvre moine à son sort.

Le serpent incendiait tout ce qui se trouvait sur son passage ne laissant dans son sillage que des cendres. Le moine s’agenouilla et se mit à prier, demandant à Dieu de le protéger et d’anéantir ce monstre infernal. Lorsque le corbeau vola au-dessus de sa tête, le moine se mit debout et prononça quelques mots en latin. L’oiseau noir laissa échapper un cri, tomba sur le sol et se transforma en colline.

Ensuite, le moine récita plusieurs autres prières en latin et le serpent lui lança des regards de feu qui cessèrent en quelques minutes avec la vie de ce dernier.

Néanmoins, avant qu’il ne meure, le moine dit une dernière prière tandis qu’il exorcisait l’animal de son bras droit levé.

Le serpent se transforma également en colline.

Bien que de nombreuses années se soient écoulées depuis lors et que les Huachichiles aient cessé d’exister que ce soit en tant que tribu qu’en tant qu’individus, de nombreuses personnes se souviennent encore de cet événement et racontent que le serpent devait détruire la capitale du San Luis Potosi ou le village de Charcas. Cependant, grâce à la foi d’un moine, le serpent à sept têtes tout autant que le corbeau furent exorcisés… Mais pas pour toujours…

La légende raconte que la conjuration un jour expirera et que ces collines reprendront leur forme initiale pour accomplir alors leur destinée.

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Les Huachichiles étaient un groupe ethnique très aguerri et beaucoup d’entre eux vécurent sur les territoires désertiques mexicains, principalement ceux connus sous le nom de l’Altiplano Potosino.

Bien que l’histoire affirme que grâce à la guerre Chichimeca, il fut possible d’assujettir les Huachichiles, ce qui est sûr c’est que ces derniers ne se laissèrent jamais asservir par les Espagnols ni n’embrassèrent la foi chrétienne.

Les Huachichiles furent totalement exterminés vers la fin du XIXe siècle et de leur culture, il ne reste seulement que quelques coutumes, appellations toponymiques et légendes.

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Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:

Cette légende a été publiée dans le livre «Mythes et légendes des Huachichiles» d’Homero Adame lequel, après avoir remporté le Prix National du Conte, Mythe et Légende «Andrès Henestrosa» 2007 – organisé par le Secrétariat à la Culture de l’Etat d’Oaxaca – a été édité par celui-ci en 2008.

Texte et photos: Homero Adame (Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Traduction, audio et vidéo: Cécile Belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

Musiques:
Musique utilisée comme fond pour la narration

* Butterfly Tea

Titre:

1/Eyes of the darkness (00-1’41)

2/Fire Power (1’42 et 5’15)

3/The Warriors Fortress (2’25)

http://www.jamendo.com/fr/album/64726

Licence de distribution: CC-BY-NC-SA

* Dom the Bear

Titre : The Pink cathedral (3’01)

http://www.jamendo.com/fr/album/80288

Licence de distribution: CC-BY-NC-SA

* Musique d’ambiance a la fin de la piste

**SENDA. Titre: «3 minutos»

http://www.jamendo.com/fr/album/76060
In CD «Tras las Huellas»
(Licence de distribution: CC BY 2.5)

 

** La traduction, la vidéo et la piste en MP3 de cette légende est distribuée sous la Licence CC BY-NC-SA 3.0.

* La piste mp3 peut-être écoutée sur ARCHIVES INTERNET

http://www.archive.org/details/LeSerpent7Tetes

* La vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=B8Pm5sUoMNg

Mitos y leyendas de Nuevo León: La Virgen de La Petaca

Texto en imagen de Homero Adame

La virgen de la Purísima Concepción, patrona de La Petaca, en Linares, NL es una leyenda que fue publicada en el libro Mitos, cuentos y leyendas de Nuevo León, de Homero Adame.

Editorial Font. Monterrey, N.L. 2005.

Edición: Mtra. Déborah Chenillo.

Diseño: Beatriz Gaytán.

Corrección: Mary de Lara.

Venta: Librería Cosmos, de Monterrey

Mitos y leyendas de centros mineros: El Jergas

EL JERGAS

Leyenda de Villa de La Paz, San Luis Potosí

Cuentan que en Villa de La Paz a un minero como de unos 45 o 50 años aproximadamente le salió el Jergas una vez que bajó a la mina. El señor era una persona normal y, supuestamente, desde entonces tiene unos comportamientos diferentes, traumas y problemas psicológicos. Todo mundo lo conoce, es un personaje típico del pueblo y se volvió así por la impresión de haber visto al Jergas. Desde que eso le ocurrió el hombre quedó muy traumado y ya nunca volvió a trabajar en las minas; ni siquiera volvió a bajar a una mina y eso que en aquel tiempo toda la gente de Villa trabajaba en la minería. En cambio, este señor mejor se dedicó a la agricultura pero cada vez más fue perdiendo el sentido de la realidad.

Él platica que cuando le salió el Jergas se asustó y salió corriendo de la mina de Dolores; se salió corriendo y no paró de recorrer hasta que llegó a Matehuala. En otras palabras, en ese momento que se le apareció el Jergas no supo qué hacer y desesperadamente mejor corrió.

La mina de Dolores, en el Cerro del Fraile, es más antigua que la de Cobriza y, según las pláticas, en la de Dolores es donde más han visto al Jergas. Muchos creen que esto es meramente como pláticas de mineros o una leyenda, pero sí fue cierto que a este minero se le apareció el Jergas en la mina de Dolores.

Hay que recordar, sin embargo, que unos que dicen que el Jergas ayuda a los mineros cuando se encuentran en peligro, pero también de repente hace travesuras o asusta a los mineros, saliendo como espanto, y así es como le salió a aquel señor que se traumó.

Plaquette de Homero Adame

Esta leyenda, recreada por Homero Adame, fue publicada en la plaquette Leyendas del Festival del Desierto, en la colección “Cantera la Voz”, como parte del programa de Fomento a la Lectura durante la Feria del Libro de Matehuala, 2005.

Secretaría de Cultura del Gobierno del Estado. San Luis Potosí. 2005

Edición: Mtra. Déborah Chenillo Alazraki

Diseño: Beatriz Gaytán Reyes.

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Mitos y leyendas potosinas: Isidrón

ISIDRÓN

Leyenda de Villa Hidalgo, SLP

Debió de haber sucedido en fecha posterior a 1615, fecha en que ocurrió el descubrimiento del mineral de San Pedro de Guadalcázar y más probablemente alrededor del año 1756, año en el que en ese lugar se estableció la Real Caja por el Marqués de Las Amarillas (1), cuando transitaban por territorio del actual municipio de Villa Hidalgo arrieros y diligencias con cargamentos de diversos productos que mercaban entre los colonos que habitaban los escasos asentamientos humanos de la región, volviendo a la ciudad con los productos de estas tierras un tanto inhóspitas pero a la vez muy ricas.

De especial valor eran los minerales que en forma semi concentrada o en algunos casos ya como producto metálico en barra o en moneda, eran también transportados hacia la ciudad de San Luis Potosí, por lo que no podía faltar el vival que encontrara más atractivo el asecho a los cargamentos que transitaban por los polvorientos caminos que la búsqueda de las vetas y su posterior extracción a pico y pala desde las entrañas de las prominentes sierras de Charcas, Catorce, Salinas, San Pedro y Guadalcázar. Desde esta última era paso obligado hacia la capital el valle actualmente conocido como de Villa Hidalgo o de Peotillos. Al aproximarse a los picachos y lomeríos en donde hoy día se encuentra Villa Hidalgo, la adrenalina de los que por allí transitaban fluía por todo el cuerpo, el corazón se aceleraba y el sudor de la frente era helado, los arrieros trataban de descubrir todo ruido, todo movimiento, todo objeto extraño que les pudiese avisar, no sé ni con qué fin, de algo que sería inevitable, una vez que se apersonara frente a ellos Isidrón y su gavilla de bandoleros.

Isidro Portocarrero, conocido como Isidrón por su corpulencia, con más de dos metros de estatura y poderosos músculos, era uno de esos rebeldes con espíritu de líderes y sin una causa, o quizá había hecho de él todas las causas que en este mundo incitan a la rebelión a quienes poseen ímpetus de guerreros y sentido de justicia y libertad, a quienes buscando la justicia misma son señalados como villanos por los supuestos ciudadanos honorables y no encuentran como seguidores más que a prófugos, a las “lacras” de la sociedad, a los que no reciben otra oportunidad de reivindicación. Isidrón confirmó así una vez más esta tesis, pasando de ser uno de esos ilusos nobles, al temido salteador de caminos, seguido por una horda de bandoleros que se apoderaban de todas las riquezas que podían cuando interceptaban cualquier cargamento. Su trayectoria fue tal vez efímera por esta vida, sus gritos y los de su gavilla se escucharon tal vez sólo por algunos años entre los montes de esta región, no así el eco de sus hazañas legendarias, que aún se sigue escuchando y más aún si tales hazañas han despertado la curiosidad y difícilmente no, también la codicia de los que ahora se preguntan, ¿qué pasó con las riquezas acumuladas durante ese tiempo?, Si a los bandoleros poco se les podía ver por las ciudades y no eran capaces de gastar esas riquezas y no hay noticias de que hayan sido recuperadas, ¿en dónde quedaron?

Cuentan que en tiempos más recientes, paseantes que caminan por las laderas del llamado Cerro Grande, el mayor de los picachos que rodean a la cabecera municipal de Villa Hidalgo, han descubierto entre los nopales de tapona que se extienden alcanzando poca altura, no mayor de un metro, una cueva cuya entrada está sellada por una pesada losa con una argolla, sin embargo, cuando deciden ir a buscar ayuda para remover la losa, regresan y encuentran la nopalera descrita, mas no así la mencionada losa. Otros han logrado correr un poco la losa y han logrado ver las riquezas que yacen bajo de la misma, en el interior de la cueva, sin embargo, es tal su miedo que deciden llamar a otros más para abrir por completo la cueva y penetrar en ella sin dar más con la misma a su retorno. ¿De qué encantamiento se trata?, ¿será el valor que flaquea siempre en los momentos decisivos, cuando las cosas están a nuestro alcance y no las tomamos por miedo?, ¿será la codicia la que nos hace ver sólo por momentos cosas que no existen? Miedo y codicia, dos debilidades del ser humano que frecuentemente nos mal aconsejan.

*Montejano y Aguiñaga, R., 1994. La Minería en San Luis Potosí. Archivo Histórico del Estado de San Luis Potosí, 61 p.

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Esta leyenda fue publicada en el libro Picachos, Villa Hidalgo, S.L.P. Monografía y recuerdos, de José Rafael Barboza Gudiño. Universidad Autónoma de San Luis Potosí. SLP. 2011.

Se ha publicado en este blog con autorización del autor.

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«14 voces por un real» – Obra de Homero Adame

La construcción social de la “real”(idad):

Un pueblo visto por la polifonía de catorce voces

Dra. Pat Grounds

Cada cabeza es un mundo, y es la voz la que lo expresa. Adame encuentra la manera de entrar en 14 mundos distintos que se viven de forma paralela en un mismo contexto físico.

En muchas ocasiones, los premios literarios estatales no trascienden sus fronteras cuando se publican y por ello es difícil que un buen libro reciba la difusión que merece. Me temo que este pudiera ser el caso de 14 voces por un real, obra ganadora del Premio 20 de Noviembre, “Manuel José Othón” de narrativa, 2004, convocado por la Secretaría de Cultura de San Luis Potosí. Dicho libro demoró no menos de tres años en salir de la imprenta, pero ya está en las librerías y esto es para celebrarse porque se trata de una obra única por la polifonía del estilo narrativo. Está compuesta por las voces de 14 personajes diferentes que nada tienen que ver entre sí, pero comparten con el lector sus experiencias, sentimientos o puntos de vista idiosincrásicos sobre Real de Catorce que, en todo caso, constituye el “personaje” o tema central del libro.

Lo que hace de 14 voces por un real una obra única es la manera en la cual cada capítulo está expresado por un personaje, o sea una voz distinta, y al leerlos llegamos a ver a Real de Catorce a través de las visiones socio-culturales de cada uno de ellos. De la misma manera, llegamos a sentir y a conocer con lujo de detalle a los 14 personajes por medio del estilo del discurso narrativo que los caracteriza. En ocasiones, más que leer en realidad “escuchamos” el acento, el tono de voz del personaje respectivo, y entramos en su pequeño mundo gracias a la autenticidad del lenguaje mediante el cual lo llegamos a “conocer”. Con esta técnica, el libro adquiere una polifonía poco usual y muy bien lograda en la mayoría de los casos. Para ello, es de suponerse que su autor, Homero Adame, invirtió mucho tiempo recorriendo las callejuelas de Real de Catorce, observando los vaivenes del pueblo en sí, hablando con la gente, escuchándola no solo con sus oídos de investigador sino también con su corazón de amante de esos territorios, aprendiendo como antropólogo/sociólogo y también como hermano un sinfín de detalles sobre la vida real de Real.

Homero Adame, reciente ganador del Premio Mito, cuento y leyenda “Andrés Henestrosa” 2007 por su libro Mitos y leyendas de huachichiles, explorador, viajero incansable y colaborador de la revista México Desconocido, demuestra en este libro que sabe observar y escuchar a la gente y recrear sus formas de expresarse a través de la ficción, siendo 14 voces por un real su primera obra publicada en este género. Como investigador de la tradición oral que es, Adame ha publicado varios libros de leyendas, de tradiciones y costumbres de San Luis Potosí, donde actualmente radica; del estado de Nuevo León, la tierra donde creció, y también del Noreste de México, donde realiza gran cantidad de sus investigaciones.

La voz de una fotógrafa, escrita a manera de diario, es la que abre 14 voces por un real. A través de su “lente” o de sus ojos de fotógrafo, ella nos ofrece una perspectiva sumamente detallada sobre las características de la arquitectura y de las rutinas de quienes habitan este mítico pueblo del Altiplano potosino. Inmediatamente después, “escuchamos” al peregrino, quien nos cuenta, con su propio estilo vernáculo rural, sobre las fiestas del 4 de octubre, dedicadas a San Francisco, a las cuales asiste año con año. Nos enternece con su descripción de algunos eventos de su vida personal, que hace que participe, sin falta, en la multitudinaria peregrinación anual. Enseguida es el turno del comerciante, cuyo relato nos hace ver cómo se puede vivir o se sobrevivir en este pueblo. Después viene un relato relativamente prosaico, contado por la hipiteka. Nos impacta su manera de hablar, que consta de una especie de stream of consiousness, utilizando verborrea y lenguaje común entre gente con imaginación prendida pero sin capacitación intelectual para concretizar sus pensamientos o seguir un tren de pensamiento lógico. ¿Está bajo la influencia de algún estimulante narcótico? Habrá que leerlo para juzgar y, a través de su estilo idiosincrásico de expresarse, nos permite entrever una visión de la vida comercial de pequeña escala, desde otra perspectiva y para otro tipo de clientela que la del comerciante.

Y así los siguientes relatos nos brindan aspectos diferentes de un mismo lugar, como por ejemplo el de los huicholes, quienes en realidad no visitan el pueblo en sí, pero sí los territorios de ese árido municipio durante sus misteriosas peregrinaciones a Wirikúta, su tierra sagrada. Cabe mencionar que esta narración rompe totalmente con el típico esquema de estudio sociológico o antropológico para con los indígenas, ya que el autor la ha logrado con una visión de ellos a través de técnicas literarias, utilizando diálogos y vocablos huicholes, demostrando una vez más la profundidad de la investigación que llevó a cabo. No falta la visión hasta de unos extranjeros, una pareja de gringos lindos y sencillos, quienes por medio de su español entrecortado, exponen su asombro y su encanto por este lugar que bien podría ser un centro turístico, según ellos, con un poco de inversión y visión de los inversionistas y pobladores. Sin embargo, e impactante como punto de vista contrastante, la corredora mexicana de bienes raíces después afirma, a raíz de sus propias experiencias profesionales y personales, que Real de Catorce no es de ninguna manera un buen lugar para invertir, sino todo lo contrario.

A través de su estilo de narrar muy coloquial, también disfrutamos las aventuras y desventuras de unos buscatesoros. Asimismo, una lugareña, ya anciana, cuenta cómo ha transcurrido su vida en ese poblado y explica cómo ella misma sigue enterándose de todo lo que sucede en el devenir cotidiano. Después, con otro tono y con lenguaje del siglo XVII o del XVIII, leemos la contribución insólita de un ánima en pena. Provocando lástima en el lector, dicha ánima pinta con su voz anticuada y anacrónica cómo fue la vida en el Real durante sus años de bonanza y grandeza. Más adelante, el sacerdote nos ofrece una visión muy sui generis de la vida religiosa en el pueblo y, verdaderamente, las imágenes de sus rutinas son de letargo y aburrimiento. Cabe mencionar que éste es, desde mi punto de vista, el relato más débil de todos, por su falta de sustancia y bajo nivel de detalle. Podemos imaginar que el autor no conoce bien el medio de los clérigos de los pueblos pequeños mexicanos, o bien, no recolectó suficientes datos para redondear completamente al personaje. A falta de información, quizás en vez del sacerdote aquí hubiera sido más interesante leer el relato de un narrador de leyendas, por ejemplo, área muy conocida y vivida por el mismo Homero Adame.

El capítulo dedicado al político es muy vivaz y al leerlo podemos imaginarnos claramente a los tres amigos hablando sobre un tema que es voz de todos aunque no todos lo conozcan a fondo. Así podemos llegar a entender mejor que las “grillas” y los favores políticos en los pueblos son muy distintos a los que se conocen en las ciudades. Los comentarios de los amigos evocan aquella reciente y exitosa película La ley de Herodes, representación del séptimo arte del mismo tipo de ambiente.

Antes de concluir, la historiadora nos ofrece una relación exhaustiva de la historia de Real de Catorce (a ella no le gusta ese lugar por varias razones que también explica concienzudamente). Y para cerrar los relatos con broche de oro, escuchamos por fin la voz del escritor, expresado en un estilo más intelectual y analítico, quien primero nos da su punto de vista sobre lo que para él significa Real de Catorce en la actualidad para finalmente hacer un resumen que bien podría haber servido como prólogo del libro.

Por último, 14 voces por un real nos entrega “Un real”, breve capítulo estadístico sobre la geografía, demografía, clima, flora, fauna, etc., de esta región en el Altiplano que en años recientes ha adquirido una mística muy propia entre ciertos segmentos de la población mexicana. Este capítulo o sección contrasta e impacta al lector, pues nos lleva a preguntar si las percepciones de los personajes no nos dan una visión mucho más clara de lo que es Real que estos datos duros. Si la realidad es de hecho una construcción social, como explican, por ejemplo, Berger y Luckmann (1966), la respuesta es obvia.

14 voces por un real, según lo ha expresado Homero Adame en algunas entrevistas de radio y en las presentaciones de este libro, es un juego de palabras: “Si tú me das un real, yo te doy 14 voces”. Pero como el real dejó de ser moneda de circulación a partir de 1854, es difícil conseguir uno para comprar una copia de este libro. Sin embargo, ese “real” se convirtió en el último capítulo que, sin ser una voz per se, da un cierre magistral y muy profesional a la obra.

Libro de Homero Adame

14 voces por un real

Homero Adame

Premio «20 de Noviembre» en narrativa 2004

Verdehalago y Secretaría de Cultura. 2007

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Para leer extractos de las catorce voces sigan este enlace:

Mitos y leyendas de la Huasteca: Los pakán y los lintsi

Los Pak’an y los Lints’i es una de las 58 leyendas que recopilé en cada municipio del estado de San Luis Potosí para el libro de Mitos, relatos y leyendas de San Luis Potosí que se publicó en 2007. Esta leyenda corresponde a Tanlajás, municipio huasteco con fuerte influencia téenek.

Puedes encontrar más leyendas indígenas en este enlace:

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Leyendas de tesoros: «Todo o nada»

“TODO O NADA”

Leyenda recreada por Trístan Arvayo Adame

Dice mi abuelito que algunas leyendas son de espíritus que guardan un tesoro y no dejan que te lleves cosas, sólo que en este caso es un espíritu que te deja llevarte todo y si no puedes con todo, entonces no deja que te lleves nada. Así de simple, ¿no? Leyenda encontrada en un blog de Homero Adame.

Me contó mi abuelito que esto pasó cuando un grupo de amigos pobres andaban buscando un gran tesoro que supuestamente está enterrado en una cueva de Linares. Día tras día buscaban y buscaban en las lomas y junto a los ríos hasta que un buen día dieron con una cueva en la sierra donde había todo tipo de plantas: comestibles, carnívoras, venenosas, etc. Aunque los amigos eran muy pobres y no tenían sus propias herramientas, sí llevaban esa vez porque habían pedido cosas prestadas: machetes, mochilas, palas, lámparas, cuerdas, etc. Así que entrar a la cueva no fue problema.

Cuando ya estaban adentro, oyeron una voz de ultratumba que dijo “todo o nada” varias veces. Aunque sintieron un poco de miedo porque era una voz de ultratumba, en ese momento uno de los amigos pobres dijo “todo” y así de la nada aparecieron montones de monedas de oro, diamantes, rubíes, esmeraldas, etc. Se emocionaron bastante y empezaron a contar las cosas hasta que se quedaron dormidos.

Al día siguiente los amigos agarraron todo lo que pudieron y cuando se iban a salir de la cueva bien contentos se cerró la puerta y la voz volvió a decir “todo o nada”. Trataron de abrir la puerta de la cueva con los picos, con las palas, con lo que fuera, y hasta le pegaron con la barra para ver si podían romperla, pero nada, era una puerta de pura piedra. Se asustaron bastante y no sabían qué hacer y como estaba muy oscuro prendieron las lámparas. Y la voz seguía diciéndoles “todo o nada”. Leyenda escrita por Trístan Arvayo.

Los muchachos para poder seguir agarrando más tesoro, o sea todo lo que pudieran agarrar, aventaron las herramientas y cargaron con lo que les cupo en las bolsas, en las mochilas y en las manos. Hasta se quitaron las camisas, los calcetines, los pantalones y los zapatos para llenarlos. Aun así todavía no se acababa ni la tercera parte del tesoro mientras la voz seguía diciendo “todo o nada”, “todo o nada”, “todo o nada”. Como se dieron cuenta de que no podían llevarse todo, entonces dijeron “nada” y la puerta de la cueva se abrió y el tesoro desapareció junto con sus cosas.

Se fueron bien tristes, sin nada al pueblo, nada más descalzos y en calzoncillos. Pero aparte de que no pudieron llevarse el tesoro iban a tener que pagar las herramientas que habían pedido prestadas. O sea que salieron más pobres de cómo habían entrado.

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Notas:

1. Con esta leyenda, Trístan Arvayo Adame ganó el Concurso «Relatos de mi abuelo», convocado por el Museo de Historia del Noreste, en 2008.

2. El dibujo es obra de Jennifer Hennen.

Légendes mexicaines en français: Un bien joyeux village

UN BIEN JOYEUX VILLAGE

Légende entendue dans la Sierra d’Iturbide

dans l’Etat de Nuevo León au Mexique

Voici ce qui est arrivé à un homme qui m’a lui-même raconté cette histoire. Il m’a dit qu’un après-midi, lui et son ami, allaient à cheval sur un chemin de la Sierra lorsqu’ils entendirent des rires et des chansons. Tous deux s’arrêtèrent pour regarder derrière eux et se rendirent compte que les chevaux devenaient nerveux. L’homme se souvint alors d’une histoire fantastique et la narra à son ami mais celui-ci lui répondit que ce n’était que pures mensonges car ce qu’ils étaient en train de voir était aussi réel qu’ils l’étaient eux-mêmes. Le premier argua qu’ils avaient passé des milliers de fois par ici et que jamais ils n’avaient vu ce village. C’est pourquoi ce qu’ils voyaient maintenant ne pouvait être que l’œuvre du Diable lui-même. Son ami n’en tint pas compte tant il était absorbé par les images qui s’offraient à ses yeux.

Rapidement, deux belles femmes s’approchèrent et, de leur voix mélodieuse, les invitèrent à se joindre à la fête. Don Toño, qui m’a raconté cette histoire, dit à son ami Pedro qu’il leur fallait s’éloigner et ne pas écouter ces femmes. Cependant, Pedro descendit de cheval et marcha en direction de celles-ci sans prêter attention aux conseils de son ami.

Les femmes supplièrent Don Toño de les accompagner également. Il fut à deux pas de céder à la tentation mais il se ressaisit et mieux encore, s’enfuit à cheval, laissant derrière lui son ami, ces visions surnaturelles et l’autre cheval. Alors qu’il était au loin, il pouvait entendre la musique, les rires indécents et les appels des femmes. Et de Pedro, il n’eut plus jamais de nouvelles.

Le troisième jour, son cheval arriva seul et affamé; il ne mangea rien, se laissant mourir de tristesse et de faim.

Mais l’histoire ne se termine pas là… Selon les dires de Don Toño, dès l’enfance il avait entendu parler de cette curieuse légende de la bouche même de son grand-père. Le vieil homme disait que deux de ses amis avaient vu ce même joyeux village et que tous deux avaient accepté l’invitation des deux très belles femmes. Elles les conduisirent à la fête où se trouvaient là des personnes de tous âges, mais point d’enfants. Parmi la foule, l’un d’entre eux crut reconnaître un homme qui était porté disparu depuis de nombreuses années mais il ne put l’assurer.

La fête était une vraie orgie. Hommes et femmes dansaient jusqu’à l’épuisement et tout le monde buvait du vin en grande quantité. On offrit à ces derniers du vin. Lui refusa tandis que l’autre accepta. Il leur fut aussi servi les plus appétissants mets qu’ils n’aient jamais vus jusqu’alors mais il ne mangea point parce qu’il était vraiment effrayé. Ensuite, l’une des femmes s’approcha de lui et tenta de le séduire mais sa peur était forte et il ne succomba pas à la tentation bien que celle-ci fut grande, la femme commençant à se dévêtir. Il fit montre cependant d’une grande volonté et cela même alors qu’il voyait la manière dont son ami prenait simultanément du bon temps avec les deux femmes et que d’autres s’adonnaient sans retenue au plaisir.

Au bout d’un moment, et en raison de la fatigue, il s’endormit et s’éveilla au point du jour. Les chevaux étaient toujours là mais il ne vit aucune trace de son ami ni du village qu’il avait cru avoir vu. Il remonta à cheval et galopa jusqu’au ranch où il raconta son histoire à tout le monde. Ils le crurent tous car, depuis toujours, on avait entendu parler d’hommes et de femmes disparus en cette partie de la Sierra pour avoir vu un bien joyeux village et avoir accepté les invitations que les gens de là-bas leur avaient faites. On n’entendit plus parler de son ami. Il disparut de ce monde.

Selon Don Toño, ce vieil ami de son grand-père fut le seul qui réussit à ne pas rester prisonnier de cette vision surnaturelle parce qu’il avait refusé de boire du vin, de manger un morceau et de s’adonner aux plaisirs. En d’autres mots: n’ayant pas succombé à la tentation, il vécut pour raconter tout ceci.

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Commentaire d’ Homero Adame sur la légende intitulée

«Un bien joyeux village»

Dans de nombreuses parties du monde ainsi qu’au Mexique, on raconte des histoires de villages surnaturels qui n’apparaissent à nos sens qu’en certaines occasions ou à une date donnée. Les mirages ou les visions dans le désert du Sahara dans lesquels on parle de l’existence de villages surnaturels ne se révélant à nos sens que tous les 100 ans en sont un parfait exemple.

Dans un contexte plus régional, on raconte que sur un authentique chemin de la Sierra Madre Orientale, certains jours bien déterminés, on peut entendre de la musique très mélodieuse mais aussi des voix et des rires. Les sons semblent surgir de derrière ou sur la droite de celui qui les perçoit. S’il ose se retourner, il verra qu’une véritable fête est en train d’avoir lieu. Pour le cas où une personne serait à cheval, ce dernier se montrera inquiet et voudra fuir, refusant d’obéir aux ordres de son cavalier si celui-ci tente de se diriger vers la fête.

Il est recommandé de ne pas regarder derrière soi, d’ignorer les sons accueillants et de poursuivre de préférence sa route. Toutefois, si la curiosité est grande, que la personne se retourne, qu’elle assiste à la scène, voici ce qu’elle doit faire: s’éloigner immédiatement et ne pas accepter les tentations qui lui sont offertes parce que, dans le cas contraire, elle restera prisonnière de ce monde comme ceci est suggéré dans cette version racontée par Don Demetrio Velázquez, au cours d’une promenade que nous fîmes dans la Sierra.

Cette légende a été publiée dans le livre d’ Homero Adame Mitos, cuentos y leyendas de Nuevo León (Mythes, contes et légendes de Nuevo León). Editorial Font. Monterrey, N. L. 2005.

Vous pouvez lire et écouter cette légende ici:


Libro de Homero Adame

Cette légende a été publiée dans le livre d’ Homero Adame Mitos, cuentos y leyendas de Nuevo León (Mythes, contes et légendes de Nuevo León). Editorial Font. Monterrey, N. L. 2005. Et peut être lue sur son blog: Mitos, leyendas y tradiciones de México (Mythes, légendes et traditions du Mexique).


Légende recueillie par Homero Adame.

Traduction e video: Cécile Belluard

Relecture: Noële Belluard-Blondel

Notes:

1. Musique utilisée comme fond pour la narration:

*Torogchu. Titres: ”Ya veremos quién es quién” / “Los majestuosos 5 – al rey de villa robles“/ “Soy gaucho santiagueño“/ “Tecleando chamme maceta

http://www.jamendo.com/fr/album/44847

In CDChamame (Licence de distribution: CC BY 2.5)

2. Musique d’ambiance à la fin de la piste:

*Senda. Titre: “La cuñadita”

http://www.jamendo.com/fr/album/76060
In CD “Tras las huellas” (Licence de distribution: CC BY 2.5)

3. La piste MP3 de cette légende est distribuée sous la Licence CC BY-NC-SA 3.0.
http://www.archive.org/details/UnBienJoyeuxVillage

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Enlace a la versión en español de la leyenda «El pueblo festivo», una leyenda de la Sierra Madre de Nuevo León que habla sobre un pueblo fantástico que aparece cada 100 años.

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